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Pourquoi les prix de l’immobilier sont en hausse tandis que les ventes sont en baisse?

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Les effets de la crise sanitaire du COVID-19 se font sentir dans plusieurs domaines, y compris celui de l’immobilier. Alors qu’on aurait pu penser qu’elle mettrait un frein aux transactions, il n’en est rien. Si en 2020, confinement oblige, les ventes ont chuté, celles-ci ont apparemment été reportées à l’année suivante. Au 2e trimestre 2021, selon l’INSEE, elles ont même atteint un niveau record avec 1 155 000 transactions enregistrées fin juin. Pour autant, ce dynamisme sans précédent a un impact sur les prix de l’immobilier. 

Le point sur la situation de l’immobilier en France fin 2021

Le 4 octobre dernier, le réseau d’agences Century 21 publiait une étude sur l’activité immobilière en France. Le constat est simple : après un premier semestre particulièrement dynamique au niveau des ventes de biens, les prix sont à la hausse. Ce qui a naturellement un impact sur le volume de transactions. Les ventes de maisons et d’appartements sont en baisse par rapport au 3e trimestre 2020. Cette envolée des prix quasi historique s’explique par une demande soutenue, d’autant plus que les taux d’intérêt et les différentes aides accordées par l’Etat encouragent les acquéreurs. Conséquence : les biens se raréfient et le prix du m² augmente. Mais la situation n’est pas uniforme sur l’ensemble de l’Hexagone. Ce ne sont plus Paris et les grandes métropoles qui séduisent les acquéreurs, mais les villes moyennes, voire petites. La typologie des biens recherchés change elle aussi. Les maisons anciennes sont actuellement très recherchées.

Les raisons de la hausse des prix et avenir du marché de l’immobilier

Les raisons qui expliquent cette situation inédite sont nombreuses. Tout d’abord, les différents confinements de 2020 ont empêché les ventes de se concrétiser. Toutefois, elles ont été reportées sur 2021. Après ce fort rebond, la demande dépasse l’offre. La crise du COVID-19 a amené les Français à repenser leur mode de vie. Désormais, de nombreux ménages souhaitent emménager dans des logements plus grands, munis d’un extérieur ou donnant accès facilement à des espaces moins urbanisés. Qui plus est, le télétravail permet également d’envisager un éloignement des grandes métropoles pourvoyeuses d’emplois. Résultat : les villes moyennes, les banlieues des grandes villes et les zones rurales périurbaines sont en pleine croissance. Mais l’offre en logements, neufs ou anciens, reste naturellement limitée.

Pour le moment, les spécialistes assurent qu’un retour à la normale est à prévoir sur les prochains mois, même si cette hausse des prix devrait se maintenir jusqu’à septembre 2022. L’impact d’autres facteurs est par ailleurs difficile à mesurer, comme l’évolution du taux de chômage et du pouvoir d’achat des Français. 

Des programmes neufs pour limiter la tension des prix

C’est véritablement le marché de l’ancien qui subit de fortes tensions. Une solution consisterait à accélérer la construction de logements neufs et à encourager les ménages à investir dans ces biens. De nombreux programmes immobiliers voient le jour sur l’ensemble du territoire et la plupart d’entre eux sont éligibles à des aides financières (PAS, PSLA, BRS, TVA réduite…) ou des mesures de défiscalisation (loi Pinel…). Malgré un prix de vente plus élevé que dans l’ancien, les avantages d’acheter dans le neuf sont nombreux :

- Des frais de notaire réduits

- Un bien immobilier aux normes permettant des économies d’énergie

- Un logement situé dans un quartier attractif et dynamique

- Une fiscalité et des solutions de financement avantageuses

Si vous souhaitez trouver un logement neuf, rendez-vous sur un site spécialisé qui vous permettra de consulter les annonces du moment et de comparer les biens.